Pour garantir une meilleure discrétion et lutter, notamment, contre les cambriolages, les gendarmes de Mayenne patrouillent à vélo.

On est plus discret à vélo. Voilà pourquoi les gendarmes de Mayenne sortent leurs VTT pour faire des patrouilles. « On a une approche très discrète à vélo », déclare l’adjudant-chef Fabrice Masson, commandant des pelotons de surveillance et d’intervention de la gendarmerie (Psig) à Mayenne.

« Cela nous permet d’atteindre des lieux isolés comme les campagnes ou les hameaux, auxquels nos voitures n’ont pas accès »,précise-t-il. Ils empruntent par exemple des chemins non goudronnés, des anciens chemins de fer ou encore les petites rues comme celles du Château, dans le centre-ville. Les lotissements et les zones pavillonnaires sont les autres terrains privilégiés des gendarmes à vélo, afin de lutter contre les cambriolages.

Les avantages se calculent aussi dans le rapport à la population lors de ces sorties d’une moyenne de trois heures. «  On est plus abordable. Et puis, il y a une bonne perception des gendarmes à vélo, du coup on lie plus facilement des contacts, assure Fabrice Masson. Parfois les gens sont surpris de nous voir. »

Les patrouilles s’effectuent à trois au maximum et les gendarmes restent équipés de leurs menottes, du fusil et du matériel pour verbaliser. En liaison directe avec leur caserne, ils peuvent demander du renfort ou l’intervention d’un véhicule en cas de besoin.

Les infractions observées en dehors des cambriolages sont généralement des « rixes, des nuisances sonores, des cas d’ivresse sur la voie publique ou encore des flagrants délits de prises de stupéfiants », détaille le commandant du Psig.

Source : www.ouest-france.fr