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Le - Hérault : ivre, il tire sur les gendarmes qui ripostent et l’interpellent

Hérault : ivre, il tire sur les gendarmes qui ripostent et l’interpellent

Hérault : ivre, il tire sur les gendarmes qui ripostent et l’interpellent

L’homme a délibérément visés les militaires. ILLUSTRATION JEAN-MICHEL MART

Les faits ont eu lieu le 26 mai dernier, en marge de la Fête de l’âne Martin à Gignac.

L’information était jusqu’alors passée inaperçue. Le groupement de gendarmerie de l’Hérault ne souhaitant visiblement pas communiquer. Mais l’on a appris ces jours-ci qu’un incident extrêmement grave s’était déroulé en marge de la Fête de l’âne Martin, à Gignac (*). Dans la nuit du 26 mai dernier et alors que la fête battait son plein, vers 2 h, une Fiat Punto a soudain stoppé sur un rond-point à quelques mètres de l’entrée du lieu des agapes. Bloquée par les plots en béton précédemment installés par la Ville à la demande de la gendarmerie.

Il fait feu deux fois en l’air, puis en direction des militaires

C’est alors que deux déflagrations ont été entendues. Pensant à une rixe, une patrouille de militaires présente pour assurer la sécurisation de la fête s’est alors dirigée vers cette auto. Mais arrivés à quelques mètres, les gendarmes sont tombés sur son conducteur, arme de poing en main. L’homme les a alors délibérément visés, avant de presser la détente, de tirer en l’air et d’appuyer une troisième fois en ciblant la patrouille. Immédiatement, les gendarmes ont riposté et fait feu sans atteindre le suspect, qui s’est remis derrière le volant et a pris la fuite.

Entendu puis relâché jusqu’à son procès !

Dans les secondes qui ont suivi cette scène surréaliste, un important dispositif de recherche a été mis en place par la compagnie de Lodève. Un déploiement qui a permis, une grosse demi-heure plus tard environ, d’appréhender le tireur, bien éméché, à Aniane où il réside.

Lors d’une perquisition menée dans la foulée, l’arme utilisée ainsi que des munitions ont été mises au jour. Soit un pistolet de type Beretta 92 tirant des munitions d’alarme. Jusqu’alors inconnu de la justice, le mis en cause, âgé de 19 ans, a été placé en garde à vue. Laquelle a été prolongée.

Déféré au parquet à l’issue, il a ensuite été présenté au juge des libertés et de la détention. À l’issue du débat contradictoire, le magistrat a décidé de le remettre en liberté sous contrôle judiciaire. Jusqu’à sa comparution en justice, fixée au 28 juin prochain.

Source : www.midilibre.fr

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