Trafic de stupéfiants : coup de filet des gendarmes à Agen
Faits divers
Confirmant les informations parues dans nos colonnes depuis mercredi, le colonel Patrick Touak, commandant le groupement départemental de la gendarmerie nationale, a détaillé le contenu de l’opération menée depuis mardi par un groupe d’enquêteurs composé de ses services et surtout du détachement d’Agen de la section de recherches de Bordeaux. Mardi, près de 120 gendarmes ont ainsi été déployés à Agen pour mener une série d’interpellations. 12 femmes et hommes âgés d’une vingtaine d’années ont été placés en garde à vue, dans le cadre d’une enquête sur commission rogatoire d’un juge d’instruction d’Agen délivrée en novembre dernier. Pour l’histoire de ce coup de filet, il faut remonter au printemps dernier. Les gendarmes du peloton de sécurité et d’intervention (PSIG) d’Agen procèdent à un contrôle classique sur les routes du département. «Ils ont obtenu un renseignement qui nous a permis de développer l’enquête», se félicite Patrick Touak. À partir de ce moment, leurs collègues enquêteurs spécialisés dans ce type d’investigations ont établi des recoupements. Huit mois après, coup de filet, interpellations. Hier soir, il restait encore dans les couloirs du palais de justice plusieurs de ces trafiquants présumés, qui s’approvisionnaient en Espagne pour arroser Agen, le Lot-et-Garonne et Toulouse . «Quelques kilos» de résine de cannabis et 20 000 € environ ont été retrouvés lors des perquisitions. Quatre véhicules ont été saisis. Des membres de ce réseau organisé «en cellules» ont été placés en détention provisoire depuis mercredi. D’autres allaient suivre. Trois jeunes femmes ont été laissées libres mais placées sous contrôle judiciaire.