EURE.
Les faits se déroulent le dimanche 30 avril. En début de soirée, le centre opérationnel de la gendarmerie, basé à Evreux, reçoit un appel d’une mère de famille signalant que sa fille est susceptible de violences de la part de son compagnon.
Une patrouille de gendarmes se rend au domicile du couple boulevard Dubus à Bernay, et trouve porte close. Les militaires constatent que le véhicule du compagnon est garée devant la maison et que la clé est sur la porte. Ils tambourinent avec insistance. Un homme finit par ouvrir la porte : il est visiblement alcoolisé et refuse catégoriquement de laisser les gendarmes entrer chez lui.
Mise à l’épreuve avec obligation de soins
Les militaires insistent, expliquant qu’ils veulent s’assurer que sa compagne est en bonne santé. A cet instant, le quadragénaire va chercher une machette et très menaçant la brandit en direction des gendarmes. L’homme est aussitôt désarmé, neutralisé et menotté.
Interrogée par les gendarmes, la femme n’évoque à aucun moment des violences qu’aurait pu exercer sur elle son compagnon. Elle se refuse d’ailleurs à déposer plainte.
Quoi qu’il en soit, l’homme est emmené à la brigade de Bernay où il est placé en garde à vue pour violences aggravées sur personne dépositaire de l’autorité publique. Déféré mardi au palais de justice d’Evreux, le magistrat du parquet lui notifie une comparution immédiate pour le jour même. Il écope de 6 mois de prison avec sursis et de 2 ans de mise à l’épreuve avec obligation de soins.