Il y a plusieurs semaines, les gendarmes du Peloton motorisé de Rives avaient intercepté un automobiliste qui s’était présenté à la barrière de péage de Voreppe au volant de sa voiture un joint aux lèvres.

Les militaires avaient suivi la procédure habituelle en cas de conduite sous l’emprise de produits stupéfiants, et l’homme avait été amené au Centre hospitalier de Voiron pour y subir une prise de sang devant permettre de déterminer son taux de THC.

Dans l’attente des résultats, l’homme avait été laissé libre. Dépourvu de papiers d’identité, il avait donné un nom aux gendarmes et une adresse à Moirans correspondant à celle du propriétaire du véhicule.

Il avait plusieurs peines de prison à exécuter

Mais quelques jours plus tard, le frère de cet homme était venu expliquer aux gendarmes que c’est son nom qui avait été donné aux militaires. Ayant désormais connaissance de la véritable identité de l’homme mis en cause, ils s’étaient rendus compte qu’il faisait l’objet de plusieurs fiches de recherche et qu’il avait plusieurs peines de prison à exécuter. Sauf qu’entre-temps, il s’était évanoui dans la nature.

Mais lundi, un gendarme qui avait interpellé le Moirannais un mois auparavant, a vu un homme marcher à proximité du péage de Rives dont la démarche lui a rappelé le suspect. Finalement, après avoir, une nouvelle fois, tenté de donner une fausse identité, l’Isérois de 27 ans a été confondu. Il a été déféré mardi au parquet de Grenoble, qui a mis ses peines de prison à exécution. L’homme a donc été écroué.

Il devra par ailleurs répondre, au mois d’octobre, de conduite sous l’emprise de produits stupéfiants, prise du nom d’un tiers et conduite sans permis de conduire.