Une unité de proximité armée
contre les tueries de masse
L’alerte est donnée. Deux terroristes viennent de frapper dans une salle de spectacle. Jeudi matin, la base militaire du GAMSTAT, à Chabeuil, a été le théâtre d’une simulation de tuerie de masse. Une démonstration, qui, par ailleurs, a été proposée aux réservistes citoyens drômois de la gendarmerie.
Dans le département, l’arme locale antiterroriste des gendarmes est active depuis six mois. Cette force d’intervention, c’est le Psig-Sabre. Ce jeudi, une course contre la montre est engagée. L’objectif : interrompre la phase de tuerie de masse. Sept gendarmes et l’équipe cynophile (chien piste-défense) du Psig-Sabre seront déployés pour, finalement, neutraliser les terroristes.
Basé à Valence, le Psig-Sabre, activé en août dernier, est, au total, composé de 20 gendarmes. « Les militaires qui composent cette unité du Psig (Peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) ont reçu une formation particulière et un équipement spécial pour prendre la dimension “Sabre” », explique le capitaine Gilles Rabault, commandant la compagnie de Die. Poursuivant : « Leur objectif unique est d’interrompre la tuerie de masse ».
Armement très spécifique : fusils d’assaut HK G36, casques et gilets pare-balles lourds…
« Les gendarmes du Psig-Sabre sont la première réponse opérationnelle, offensive et de proximité, en cas d’attaque terroriste », souligne le colonel Lionel Herbeth, commandant le groupement de gendarmerie de la Drôme.
Le major Planeix qui commande l’unité, précise : « Nous sommes équipés de fusils d’assaut HK G36 dont la puissance de feu est capable de perforer des gilets pare-balles classiques, de casques lourds, de gilets pare-balles dotés de plaques en céramique destinés à nous protéger contre les armes lourdes, et d’un bouclier balistique… ». Le 1er août 2017, un second Psig-Sabre sera activé à Romans-sur-Isère.