Parallèlement à une belle carrière militaire, Laurent Palombo est devenu écrivain et vient de publier son premier roman fantastique. Un parcours inédit qui ressemble à une belle aventure
Du plus loin qu’il se souvienne, Laurent Palombo a toujours aimé raconter des histoires.
À ses enfants d’abord, avec qui il partage ce rituel tous les soirs.
Mais aussi pour extérioriser sa part d’humanité. L’écriture comme moyen d’expression sans limite.
« Mon métier est surtout synonyme de rigueur et de respect des textes et de la procédure. Une infraction est caractérisée ou pas. Avec l’écriture c’est l’inverse : je vais chercher en moi des sentiments profonds, une personne de chair et d’âme ».
Une humanité, bien sûr, qui transparaît dans sa façon d’aborder son métier de gendarme même s’il la traduit différemment : « Je mets du cœur dans ce que je fais, je tisse des liens avec la population locale. Mais lorsqu’on raconte une histoire, on sort totalement du quotidien, du cadre et on plonge dans un vaste univers ».
Celui de son livre « Larmes de sang » se situe à une époque médiévale, dans une ambiance fantastique mais où les situations et les rapports entre les personnages sont teintés de beaucoup de réalisme.
Laurent Palombo explique le titre ainsi : « Quelque chose au fond de soi de tellement fort et chargé d’émotion qu’on en pleurerait des larmes de sang ».
La narration est très construite : « C’est mon trait de caractère principal. Quand je regarde un film ou que je me penche sur un scénario, je me surprends souvent à reprendre des scènes qui auraient pu être mieux faites. J’ai beaucoup œuvré pour qu’il y ait une vraie structure dans mon livre, une logique. Et pour donner de la souplesse à mon histoire, je me suis laissé guider par les caractères de mes personnages ».
LE BON, LE MÉCHANT ET L’ENFANT
Les personnages principaux sont au nombre de trois : « Le bon, le méchant et l’enfant, toujours au centre ».
Une description schématisée et un brin ironique pour des personnages qu’il a voulus, au contraire, plus complexes, à plusieurs facettes, avec leurs forces et leurs failles.
« Le personnage principal, Gaetien, le « gentil » est à la base un « méchant », mandaté par un roi despotique pour recruter des enfants qui formeront l’armée de demain, en prévision d’une guerre imminente ».
C’est évidemment la rencontre d’un enfant qui va faire se fendre l’armure du héros qui osera de nouveau se laisser aller à son humanité.
L’aventure de l’écriture a aussi permis au lieutenant Laurent Palombo d’aller à la rencontre de ses proches et de ses collègues de manière différente : « J’ai beaucoup soumis mon livre à la relecture, sondant leur avis, demandant un maximum d’impartialité ».
Une démarche qui a été payante puisque, par l’intermédiaire d’un ami, il a été mis en contact avec les éditions du Panthéon qui n’ont pas mis plus de quinze jours à lui proposer une collaboration.
Le livre est désormais en vente dans les librairies de Cogolin et Saint-Tropez et sur toutes les plates-formes Internet (1) et le tome II est déjà en préparation.
Longue vie à Gaetien et à son auteur à l’imagination fertile.