Dernier jour pour la vente aux enchères sur internet de l’ancienne gendarmerie de Bassoues. Elle n’a été visitée que par deux SCI. Vont-elles donner suite?
Après l’heure, il sera trop tard. Les candidats à l’achat par vente aux enchères sur internet, de l’ancienne gendarmerie de Bassoues fermée depuis le 1er août 2013, ont jusqu’à cet après-midi 16 heures pile, pour enchérir. C’est sur le site spécialisé Agorastore que ça se passe et il n’y a pas «bousculade». Hier soir encore, «aucune enchère» pour ce bien que son propriétaire, le département du Gers représenté par le Conseil départemental, met à la vente à 389 090 €. L’une des conditions pour pouvoir enchérir était d’être venu «physiquement» visiter l’ancienne caserne. Hier, selon Bruno Corsini le directeur adjoint du service patrimoine immobilier du département, on en était à deux visites et pas une de plus… Des représentants de SCI (société civile immobilière), l’une bordelaise, l’autre provençale, qui n’ont plus donné signe de vie depuis leur venue à Bassoues. Mais qui, allez savoir, vont peut-être se battre comme larrons en foire, tout à l’heure juste avant 16 heures, pour acheter in extremis ce bien ! Sur une superficie totale de 3 491 m2, il se compose notamment d’un grand bâtiment principal à usage de bureaux avec un appartement F.5, d’un bâtiment avec trois logements F.4, de deux maisons individuelles de 100 m2 et d’un bâtiment abritant entre autres, six garages de 15 m2. Autant de bâtiments en bon, voire très bon, état général. Ce bien a été estimé à plus de 500 000 € par les Domaines mais le Conseil départemental qui n’a pas réussi à le vendre par le réseau classique des agences immobilières, se satisferait donc de le voir partir à 389 090 € et des poussières… Verdict après 16 heures, sachant qu’en cas de vente à ces enchères, l’assemblée départementale aura encore son mot à dire. Il faudra en effet que «le projet de l’acheteur» ait l’agrément de nos élus…
Le chiffre : 4
fermetures> de brigades. En l’espace de quelques années, le Gers aura perdu quatre brigades «rurales» de gendarmerie. En effet avant celle de Bassoues, celle d’Estang et celle de Seissan avaient fermé. Maintenant c’est Miradoux qui perd la sienne.
B.D.