Lors de ce contrôle, les gendarmes ont découvert que ce dernier ne détenait pas de permis de conduire, ni d’assurance pour sa voiture. Il semblait être dans un état d’alcoolémie avancé, mais refuse de se soumettre au test. Après avoir oublié de mettre le frein à main, il allume une cigarette que les policiers lui retirent. Il recommence une seconde fois et devient violent quand on souhaite lui enlever de nouveau.

Il frappe deux gendarmes au visage avec son poing avant d’être maîtrisé et menotté. L’homme n’en reste pas là, il menace les gendarmes à plusieurs reprises : «  Les terroristes ont raison de vous attaquer  ». «  Si je sors, je reviendrai avec une mitraillette et je vous tuerai tous. »

Condamné à douze mois

d’emprisonnement ferme

«  Quand je bois, je deviens fou  », dira-t-il, mardi au tribunal correctionnel où il faisait l’objet d’une comparution immédiate. Pour Maître Bargis, le véhicule était assuré, même si les papiers n’étaient pas au nom du conducteur. La carte grise devait être régularisée. Quant à parler d’« apologie du terrorisme », le défenseur rappelle que le prévenu maîtrise mal le français et voulait signifier aux gendarmes «  qu’ils feraient mieux de s’occuper des terroristes  ».

Il a finalement été condamné à douze mois d’emprisonnement ferme avec maintien en détention. Il a écopé de trois cents euros d’amende et son véhicule a été confisqué.

Source : www.lavoixdunord.fr