Haute-Garonne: Un an de prison avec sursis
pour l’élève gendarme qui avait volé 1.600
euros à une victime
JUSTICE L’apprenti gendarme de 27 ans avait dérobé 1.600 euros à une victime hospitalisée suite à un accident de la route…
Son avocate l’a présenté comme un « acheteur compulsif ». Un élève gendarme de 27 ans a été condamné lundi par le tribunal correctionnel de Toulouse à un an de prison avec sursis avec mise à l’épreuve pour avoir volé 1.600 euros à une victime d’un accident de la route, rapporte La Dépêche du Midi.
40 euros volés sur un cambriolage
L’argent avait été mis à l’abri dans le coffre de la gendarmerie de Rieux-Volvestre où l’apprenti gendarme apprenait son métier depuis 2015. Cette somme avait été récupérée sur les lieux d’un grave accident de la route où un homme de 73 ans avait percuté un animal. Les pompiers avaient retrouvé dans son véhicule son portefeuille contenant 1.600 euros en liquide, qu’ils avaient confié aux gendarmes. L’élève gendarme a attendu de se retrouver seul dans la caserne pour dérober l’argent dans le coffre-fort.
Suite à un cambriolage le 10 août sur lequel il s’était rendu avec ses collègues, l’apprenti gendarme avait également volé 40 euros dans le portefeuille de la victime.
Face à ces vols, les gendarmes de Rieux-Volvestre ont mené une enquête interne et ont découvert l’auteur des faits. Devant les juges du tribunal correctionnel, il a plaidé coupable. « J’avais 5.000 euros de dettes, même ma copine n’était pas au courant », a-t-il argué.
Le procureur de la République a requis à son encontre 12 mois de prison dont six avec sursis et l’interdiction de fonctions liées au respect de la loi. L’apprenti gendarme a été condamné à un an de prison avec sursis.
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L’élève gendarme dérobe 1 600€ à une victime de la route
Justice
Un élève gendarme de 27 ans, acheteur compulsif, a dérobé 1 600 € dans le coffre de la gendarmerie de Rieux-Volvestre. L’argent avait été placé dans un coffre après un accident de la route. Les gendarmes ont mené l’enquête et sont remontés jusqu’à lui.
Le 9 juin 2015, les gendarmes de Rieux-Volvestre sont appelés sur un grave accident de la route au cours duquel un homme de 73 ans a percuté un animal. Le conducteur est héliporté et reste quelques mois dans le coma. Dans son automobile, les pompiers retrouvent son portefeuille lesté de 1 600 euros en liquide.
Suivant la procédure, ils remettent cet objet à la gendarmerie qui le place immédiatement dans un coffre. L’élève gendarme a alors attendu d’être seul dans la caserne pour s’emparer de la clé et aller dérober les 1 600 euros. D’abord la moitié puis, quelques jours plus tard, le reste. «C’est déjà incroyable mais vous ne vous êtes pas arrêté là !» s’irrite Francis Boyer, procureur de la République. En effet, le 10 août, les gendarmes se rendent sur les lieux d’un cambriolage. Sur place se trouve le sac à main de la victime duquel dépassent deux billets de 20 euros. Un gendarme, qui avait vu les billets quelques minutes auparavant, se rend compte que ces billets ont disparu. Et pour cause, ils sont dans la poche de Jérôme. Après la découverte des vols et enquête interne, les gendarmes ont découvert le pot aux roses.
«J’avais 5 000 euros de dettes, même ma copine n’était pas au courant», se justifie, derrière ses lunettes et son col roulé noir, celui qui avait intégré la gendarmerie pour «protéger les gens».
Me Clémence Doumenc, qui représente l’automobiliste trahi, regrette les faits : «Plus la confiance règne et plus la déception est grande», plaide-t-elle avant de demander 1 500 euros pour réparation du préjudice moral de son client et bien entendu, le remboursement des 1 600 euros dérobés.
«Trahison, c’est une trahison !»… le procureur de la République lâche le mot qui fait mal. «C’est facile d’être généreux avec l’argent des autres. La moitié de cet argent a permis d’organiser une fête en votre honneur», tonne-t-il avant de requérir 12 mois de prison dont 6 avec sursis ainsi qu’une interdiction de toutes fonctions en lien avec le respect de la loi. La défense de Me Mainier-Schall parle plutôt d’un «acheteur compulsif qui n’a pas su se gérer». Le tribunal a finalement condamné Jérôme à 12 mois de prison assortis en intégralité d’un sursis avec mise à l’épreuve.