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Le - Médoc : ils jettent des bouteilles et des plaques d’égouts sur les gendarmes

Médoc : ils jettent des bouteilles et

des plaques d’égouts sur les

gendarmes

Les gendarmes se sont retrouvés entre deux feux

Les gendarmes se sont retrouvés entre deux feux © ARCHIVES ARNAUD LOTH

Les militaires sont intervenus pour mettre fin à une rixe en sortie de discothèque. Ils se sont retrouvés pris entre les victimes et leurs agresseurs

Un regard de travers ? Un mot plus haut que l’autre sur fond d’alcool ? Vendredi dernier, vers 2h30, une rixe a opposé deux petits groupes devant la discothèque Le Beach Room à Vendays-Montalivet. Avec l’aide des videurs, les clients se sont réfugiés dans l’établissement et sont ressortis par une issue de secours.

Mais les quatre agresseurs les attendaient pour en découdre encore. Alertés, les gendarmes sont intervenus rapidement. Ils se sont retrouvés entre les deux. En protection des victimes d’un côté et essuyant des jets de projectiles de l’autre sous un flot d’insultes et de menaces de représailles. Avant l’arrivée de renfort, les gendarmes ont ainsi reçu des bouteilles en verre et des plaques d’égouts !

Les agresseurs en prison

Autant de projectiles qui les ont blessés et ont occasionné des incapacités totales de travail (ITT). D’autant que les agresseurs ne s’en sont pas tenus là puisqu’ils ont dégradé une terrasse, ont volé et incendié un scooter devant la discothèque, ont voulu utiliser un pied de table comme bélier contre la porte et ont dégradé un véhicule des gendarmes. Les trois victimes initiales, exfiltrées par les gendarmes, ont quant à elles jusqu’à 12 jours d’ITT.

Les gendarmes de Soulac et de la brigade de recherches de Lesparre ont vite identifié quatre jeunes originaires de la communauté des gens du voyage déjà connus de leurs services et demeurant dans le Médoc. Restait à les localiser. Ils ont été interpellés lundi et placés en garde à vue. Ils devaient être jugés hier dans le cadre d’une procédure de comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Bordeaux. Ils ont demandé un délai pour préparer leur défense. En attendant leur procès, ils ont été écroués. L’un d’eux, qui a insulté des gendarmes de l’escorte, sera en outre jugé pour outrage.
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