Disparues de l’A6: un appel à témoins pour Sylvie Aubert
La gendarmerie a lancé lundi un appel à témoins dans l’affaire du meurtre de Sylvie Aubert, tuée en 1986 en Saône-et-Loire.
Il s’agit pour eux d’explorer la piste d’Ulrich Muenstermann, déjà condamné deux fois à perpétuité pour viol et meurtre.
Le complexe American Fitness visé
«Dans le cadre de nouvelles recherches, les gendarmes de Dijon s’intéressent aujourd’hui à un individu de nationalité allemande, pratiquant le culturisme, mesurant près de 1,80 mètre pour 110 kg, et qui aurait fréquenté, au milieu des années 80, les salles de sport de l’arrondissement chalonnais», écrivent les gendarmes
Ils recherchent notamment «les anciens adhérents du complexe sportif American Fitness de Chalon-sur-Saône».
Un numéro vert en place
La gendarmerie a mis en place à cet effet un numéro vert (0800 008 917).
Sylvie Aubert, caissière âgée de 23 ans, avait disparue le 14 novembre 1986 après sa journée de travail à Chalon-sur-Saône.
Un suspect deux fois condamné à la perpétuité
Son corps avait été retrouvé cinq mois après dans une rivière à Saint-Loup-de-la-Salle (Saône-et-Loire). Elle avait été étranglée et ses mains étaient liées par un fil de fer.
Son meurtre fait partie d’une série d’homicides dans les années 1980 et 1990 – dont certains sont toujours non élucidés – de jeunes filles, connues sous le nom des «disparues de l’A6».
Un précédent viol suivi de meurtre
Les enquêteurs cherchent à établir un possible rapprochement avec Ulrich Muenstermann, condamné en 2012 à la réclusion criminelle à perpétuité pour le viol et le meurtre en 1989 à Avallon (Yonne) de Sylvie Bâton.
Le corps de l’étudiante de 24 ans avait été retrouvé immergé dans sa baignoire, les bras et les chevilles liés.