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Le - GIGN à Reims : « Nous sommes totalement opérationnels »

GIGN à Reims : « Nous sommes totalement opérationnels »

Par Renaud Biondi-Maugey, France Bleu Champagne-Ardenne

Jeudi 9 juin 2016 à 12:33

Image d'illustration

Image d’illustration © Maxppp – SEBASTIEN LAPEYRERE

La nouvelle antenne du GIGN à Reims s’est installée en toute discrétion ces dernières semaines. L’unité d’élite rémoise de la gendarmerie est opérationnelle depuis le 1er avril, selon son capitaine.

Le ministre de l’intérieur Bernaud Cazeneuve l’avait annoncé en janvier dernier : l’installation prochaine à Reims d’un peloton d’intervention du GIGN, l’unité d’élite de la gendarmerie nationale. Aucune date n’avait alors été précisée. On apprend que cette antenne du GIGN s’est installée à Reims en toute discrétion depuis le 1er avril dernier. L’effectif n’est pas encore au complet, il y aura d’ici cet été une trentaine d’homme, mais l’unité est déjà en service. « Nous sommes totalement opérationnels » dévoile le capitaine de l’unité du GIGN à Reims, interrogé par France Bleu Champagne-Ardenne.

Plusieurs interventions ces dernières semaines

Installée dans une caserne de la gendarmerie à Reims, cette unité du GIGN a déjà mené plusieurs interventions ces dernières semaines : interpellations d’individus dangereux, neutralisations de forcenés ou transferts de détenus d’une prison à une autre. Mais la mission première du GIGN est la lutte contre le terrorisme. Et l’implantation de cette antenne à Reims s’inscrit dans le cadre d’un nouveau maillage territorial, pour que l’ensemble du territoire soit couvert. De nouveaux pelotons régionaux du GIGN seront également installés à Nantes, Tours et Mayotte.

Les gendarmes admis au GIGN sont triés sur le volet, surentraînés, et dotés de matériels lourds : fusils d’assaut, pistolets mitrailleurs, lance-grenades, boucliers de protection et véhicules blindés.

Le capitaine a participé à l’opération de Marignane en 1994

A tout moment de la journée et de la nuit, 24h/24h, des membres de ces unités sont d’astreinte, prêts à partir sur une intervention. « On a un groupe en permanence d’alerte en mesure de se projeter très rapidement. Notre délai maximum, c’est de partir en 30 minutes » explique le capitaine de l’unité du GIGN à Reims. Cet homme, qui fait partie du GIGN depuis plus de 20 ans, a participé à l’opération la plus marquante, la plus spectaculaire de l’unité d’élite : la libération des otages de l’Airbus d’Air France à l’aéroport de Marignane en 1994.

CaptureLe capitaine de l’unité du GIGN à Reims, invité de France Bleu Champagne-Ardenne

 Reims, France
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