Facebook, l’outil de communication incontournable des gendarmes de Seine-Maritime
15H36 – 02 JUIN 2016 – PAR L.D
Depuis l’été 2015, le Colonel Pierre Egret a repris à son compte la page Facebook de la gendarmerie de Seine-Maritime. Depuis, les internautes y affluent. Nous avons rencontré, vendredi 27 mai 2016, l’homme grâce à qui la Grande Muette est devenue bavarde.
Chaque jour, des centaines de personnes font un tour sur la page Facebook « Gendarmerie de Seine-Maritime ». Jeudi 2 juin 2016, ils sont exactement 17 832 à suivre ce compte sur lequel les forces de l’ordre informent des derniers accidents, laissent des messages de prévention et lancent des appels à témoins. Cela fait du groupement départemental le cinquième plus suivi de France. Derrière cette révolution numérique, un homme : le Colonel Pierre Egret, installé dans la caserne de Rouen (Seine-Maritime).
« Embrassez votre flic ! »
Arrivé en Seine-Maritime durant l’été 2015, en provenance de Haute-Saône, où il avait lancé une page Facebook, le militaire a vite repris ses bonnes habitudes : « Je suis convaincu que Facebook est un moyen moderne de communiquer avec nos concitoyens, d’expliquer qui sont les gendarmes, ce qu’ils font et comment », explique-t-il. Résultat : des posts réguliers et un compte dynamique.
Le colonel Egret et ses collègues tentent parfois même un trait d’humour. Ce fut le cas le 22 mai quand le clip de Renaud « J’ai embrassé un flic » est posté avec le message suivant : « Lâchez vous, embrassez votre flic ! Moi, je vais demander à ma femme de le faire dès ce soir… » Un post partagé 3 000 fois. Mais le colonel l’assure, il n’est pas ici question de « course à la gloriole ou aux vues ».
« Plus il y aura de gens qui nous suivront, plus ils nous comprendront. Car il faut qu’il y ait une prise de conscience sur les routes. Les gendarmes ne peuvent pas être partout, tout le temps. »
En revanche, sur le web, ils le sont bel et bien. Un blog du groupement départemental vient de voir le jour. À croire que la Grande Muette est devenue bien bavarde.