Condamnée pour avoir accusé à tort un gendarme d’agression
Accuser à tort un gendarme n’est pas sans conséquence.
Les faits remontent à mai 2015. Une jeune femme d’une vingtaine d’années, originaire de Nantua, est entendue par un gendarme de la brigade de Châtillon-en-Michaille, dans le cadre d’une enquête judiciaire.
À l’issue de son audition, elle contacte le centre opérationnel pour porter plainte.
Elle aurait été alors “agressée physiquement” par le gendarme de Châtillon-en-Michaille. Une enquête a été ouverte, menée par une unité extérieure à la compagnie de gendarmerie du Pays de Gex. Cette enquête a démontré qu’il s’agissait de « faits imaginaires ».
Six mois de prison avec sursis et 1 000 euros de dommages et intérêts
La jeune femme aurait raconté cette fausse agression pour justifier à son conjoint la durée de l’audition !
Elle a été poursuivie pour ”dénonciation calomnieuse” et “dénonciation mensongère à une autorité judiciaire entraînant des recherches inutiles”.
Mercredi, elle comparaissait au tribunal de Bourg-en-Bresse. Le tribunal l’a condamnée à six mois de prison avec sursis.
Elle doit également verser 1 000 euros de dommages et intérêts, au gendarme accusé à tort.