Le Quesnoy: le chantier de la future gendarmerie a enfin démarré
PUBLIÉ LE 03/04/2016
On l’attendait depuis longtemps, le chantier de la nouvelle gendarmerie, route de Louvignies. Cette fois, ça y est, le chantier a enfin démarré la semaine dernière, en lieu et place d’une ancienne casse automobile. Il devrait durer seize mois, pour une livraison attendue à l’été 2017.
Il a été maintes et maintes fois retardé. Prévu une première fois pour débuter à l’été 2014, il a été annoncé un an plus tard en août 2015, puis en septembre, puis une nouvelle fois retardé à janvier 2016… Ces retards successifs avaient fini par agacer sérieusement la compagnie de gendarmerie d’Avesnes-sur-Helpe, qui l’avait fait savoir, notamment lors de l’inspection de la brigade du Quesnoy, en janvier de cette année. Cette fois, le soulagement prévaut aujourd’hui du côté des militaires qui entrevoient le bout du tunnel dans ce dossier complexe. Lesquels espérent disposer bientôt d’une gendarmerie moins vétuste que l’actuelle, rue Achille-Carlier.
Complexe, le dossier l’est d’abord par le choix de l’implantation. Une ancienne casse automobile qui, une fois désaffectée, avait servi de stockage à des terres et gravats, soit plus de 3 000 m3 de terres à niveler et à dépolluer, ce que refusait de prendre en charge la mairie actuelle, le coût de la dépollution étant trop coûteuse. Finalement, un accord avait été trouvé entre les anciens occupants du lieu et le maître d’ouvrage. Une bonne année de retard sur la date prévue, avec un permis de construire qui a dû être modifié, puis enfin validé. Ce dernier avait pris en compte notamment une aire de stockage des déchets, et la recomposition des châssis ainsi qu’une voirie de sortie inclinée par rapport au permis de construire initial. Finalement, l’architecte des bâtiments de France avait émis un avis favorable.
Un retard qui, selon Rabot Dutilleul, en charge de la démolition et de la construction du site, est plutôt à mettre à l’actif de la nature du sol et des anciens remblais. Résultat, les fondations du bâtiment principal reposeront sur des pieux enterrés. Quatre-vingt-cinq au total. Actuellement, sur le chantier débuté cette semaine, la première phase est au désamiantage du bâtiment. S’ensuivra ensuite la démolition des bâtiments désaffectés, avant de pouvoir rentrer dans le vif du sujet et des travaux physiques de terrassement et de construction de la future gendarmerie, qui devrait ressembler à celle de Bavay, inaugurée à l’automne dernier. Celle du Quesnoy devrait être livrée hors intempéries, en août 2017.