Notre reporter a pu observer vendredi le travail d’un hélicoptère de gendarmerie en Seine et Marne. Objectif : rechercher de possibles terroristes en fuite.
REPORTAGE –
Les autorités sortent les grands moyens pour surveiller les routes. Vendredi, la gendarmerie a organisé une opération de contrôle de grande ampleur en Seine-et-Marne : 150 gendarmes mobilisés, 4 équipes cynophiles, et un hélicoptère. Objectif : repérer des véhicules suspects, chercher des armes et des explosifs mais aussi des stupéfiants. Ils ont fait ça sur 17 points de contrôle sur une cinquantaine de kilomètres sur la N4. Europe 1 était sur place.
Un hélico repère les véhicules suspects. Pendant que 150 gendarmes, équipés de gilet pare-balles et de fusil-mitrailleur, contrôlent chaque sortie de la nationale 4, un hélicoptère repère discrètement les véhicules suspects. « Là on est à 2,2 kilomètres et on voit le véhicule. Le véhicule à contrôler est un Toyota de couleur blanche », explique, depuis l’hélicoptère, un gendarme à un collègue posté sur la nationale. Rien d’anormal pour cette voiture mais le colonel Anne Fougera, commandant du groupement de Seine-et-Marne, veut contrôler au moindre doute, car le vendredi soir la circulation très dense permet de se dissimuler plus facilement.
700 contrôles pour une perquisition. « Cette opération avait été programmée bien en amont des attentats de Bruxelles, mais nous souhaitons procéder au maximum de contrôles. Nous recherchons non seulement des explosifs et des armes, mais nous recherchons aussi des personnes qui n’auraient pas été interpellées précédemment », précise Anne Fougera. Finalement, les contrôles de 700 conducteurs ne donneront lieu qu’à une seule perquisition, et quelques délits routiers classiques. Pas d’armes saisies cette fois ci et pas d’interpellation non plus. Mais cela ne décourage pas pour autant les gendarmes, pour qui ce type d’opération a également une valeur dissuasive.