L’initiative était une maigre consolation pour le maire, Lionel Prevost, après la fermeture de la brigade locale. « Voir partir la gendarmerie n’était pas envisageable », déclarait-il à l’époque. Une année est passée, l’occasion de dresser un premier bilan de l’expérimentation.

Autant ne pas se cacher derrière son petit doigt, celui-ci n’est guère positif (même en l’absence de données chiffrées). « En fin d’année, le bilan était faible. Peu de personnes se déplacent lors de la permanence hebdomadaire, concède Lionel Prevost. C’est presque normal. Heureusement, on ne va pas à la gendarmerie tous les jours. » L’édile continue toutefois à penser qu’une présence locale de la gendarmerie est « importante de manière à sécuriser la population. » Et que le rassemblement est globalement nécessaire lorsqu’il s’agit de services à la population. « Il faut des mutualisations pour faire vivre nos services publics, comme les médecins », estime l’élu.