La Gendarmerie s’apprête à déployer sa flotte de drones
Préparez-vous à voir circuler dans les airs les drones de la Gendarmerie nationale. Les forces de l’ordre s’apprêtent en effet à déployer une flotte de multi-rotors destinés à remplir de nombreuses missions : appui lors de manifestations, d’opérations sensibles, et même lutte contre l’insécurité routière…
L’appel d’offres lancé l’été dernier par la Gendarmerie nationale, révélé dans nos colonnes, était donc loin d’être anodin. L’institution nous a confirmé qu’elle avait l’intention de déployer progressivement d’ici 2017 une flotte de drones, comme l’indiquait hier Le Figaro. « Les premiers appareils, plutôt sophistiqués pour un poids d’à peine deux kilos et facturés 50 000 euros pièce avec leur système de télépilotage, seront livrés fin février pour une mise en service dès le mois prochain », expliquent nos confrères.
À l’époque, les forces de l’ordre cherchaient à acquérir une demi-douzaine de « micro-drones haut de gamme », et entre 19 et 30 « micro-drones grand public » – de type DJI Phantom. Si les militaires refusaient de préciser le champ d’action de ces appareils, Le Figaro affirme que ceux-ci serviront dans le cadre d’opérations de maintien de l’ordre : « Le micro-drone devrait permettre d’offrir une vue en profondeur de la zone d’action en survolant les voies, les lignes de crête ou les barres d’immeubles afin de débusquer à distance d’éventuels casseurs et de détecter des obstacles, comme des barrages de poubelles ou de voitures, voire des pièges incendiaires ou des engins explosifs improvisés comme peuvent en confectionner des manifestants violents ».
Ils seront également utilisés à titre expérimental afin d’améliorer la sécurité routière, conformément à ce qu’avait annoncé Manuel Valls fin 2015 : repérage à distance des franchissements de lignes continues, le non-respect des distances de sécurité ou bien encore les demi-tours non autorisés.
Pas question donc de sanctionner les excès de vitesse. Les images prises par le drone devraient être renvoyées vers la tablette d’un opérateur, qui pourra ordonner aux motards d’intercepter le contrevenant. La Gendarmerie nationale insistait toutefois il y a peu sur le caractère « prématuré » de l’utilisation des drones dans le domaine de la sécurité routière, preuve que les vols à venir feront avant tout figure de tests.
Publié le 05/02/2016 à 18:16
Ouest-France avec agence
Des micro-drones testés pendant près d’un an et demi par la gendarmerie vont prendre les airs à partir du mois de mars.
À partir du mois de mars, la gendarmerie va déployer des drones dans les airs. Testés depuis un an et demi ils devraient être livrés d’ici fin février, rapporte Le Figaro. Des engins à 50 000 euros pièce, pesant moins de deux kilos, qui pourront se déplacer à une altitude comprise entre 50 et 150 mètres, et atteindre 70 km/h.
Repérer casseurs et obstacles pendant les manifestations
Leur objectif : équipés de caméras et de zooms puissants, ils permettront aux gendarmes d’offrir des vues en profondeur et de couvrir des zones d’actions invisibles au sol.
Ainsi, pendant les manifestations, il sera possible d’apercevoir d’éventuels casseurs ou encore des obstacles comme des barrages de voitures ou de poubelles, voire des pièges incendiaires ou engins explosifs improvisés.
La sécurité routière pourrait aussi profiter de l’armada de micro-drones, pour repérer depuis le ciel les franchissements de lignes continues, dépassements dangereux ou conducteurs ne respectant pas les stops.
Selon le quotidien, des essais sont prévus par la gendarmerie dans les quinze prochains jours.
Des drones fabriqués en France équiperont prochainement la gendarmerie Nationale
Une flottille de drone va prochainement équiper la Gendarmerie Nationale. Ces drones, actuellement en phase de test, seront produits dans l’hexagone et devraient être opérationnel d’ici 2017.
La gendarmerie Nationale va être dotée de drones à 50 000 € l’unité
Avec des objectifs de maintien de l’ordre ou relatifs à la sécurité routière, la gendarmerie Nationale pourra prochainement dégainer sa nouvelle arme, une flottille de drones. Ces derniers seront produits en France au prix de 50 000 euros l’unité. Le journal Le Figaro dévoile ces nouveaux drones ainsi que leurs principales caractéristiques.
Ces drones seront de type Novadem NX110. Ils peuvent atteindre une vitesse de 70 km/h et disposent d’une autonomie de 20 minutes. Chaque unité coûtera la bagatelle de 50 000 euros et sera équipée d’une caméra infrarouge motorisée qui enregistrera des images et pourra les conserver durant 30 jours. Les drones afficheront un poids de 2 kg.
INFO LE FIGARO – Maintien de l’ordre, police judiciaire, sécurité routière… la gendarmerie nationale va mettre en service dès le mois prochain une flotte de microdrones susceptibles de remplir un large éventail de missions.
Les gendarmes investissent dans la troisième dimension. Après un an et demi de tests, ils vont déployer d’ici à 2017 une flotte de microdrones susceptibles de remplir de multiples missions. Selon nos informations, les premiers appareils, plutôt sophistiqués pour un poids d’à peine deux kilos et facturés 50.000 euros pièce avec leur système de télépilotage, seront livrés fin février pour une mise en service dès le mois prochain.
Furtifs, ces engins propulsés par des moteurs électriques vont se fondre dans le ciel de France en évoluant à 50 ou 150 mètres d’altitude maximale. Utilisés de préférence en vol stationnaire, ils affichent une vitesse de pointe de 70 km/heure.
Engagé dans des opérations de maintien de l’ordre, le micro-drone devrait permettre d’offrir une vue en profondeur de la zone d’action en survolant les voies, les lignes de crête ou les barres d’immeubles afin de débusquer à distance d’éventuels casseurs et de détecter des obstacles, comme des barrages de poubelles ou de voitures, voire des pièges incendiaires ou des engins explosifs improvisés comme peuvent en confectionner des manifestants violents.
Des essais seront en outre programmés dans les quinze prochains jours pour expérimenter les drones dans le domaine de la sécurité routière. Ils seront testés en particulier pour repérer à distance les conduites à risques telles que les franchissements de ligne continue, les dépassements dangereux, le non-respect de stops ou encore le doublement par la droite.
Retrouvez l’intégralité de cet article dans Le Figaro du jeudi 3 février et dès à présent en ligne sur Le Figaro Premium:
-Les gendarmes déploient leurs drones
– Les drones, un nouvel outil contre le survol des centrales nucléaires