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Couple abattu à Foulayronnes (47) : un suspect identifié, la gendarmerie lance un appel à témoins

Publié le 02/12/2015 à 10h56 , modifié le 03/12/2015 à 07h36 par Blandine Philippon

L’homme soupçonné d’avoir tué ce couple serait un ex-employé de la victime. La gendarmerie lance jeudi un appel à témoins. Le point sur l’enquête

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Couple abattu à Foulayronnes (47) : un suspect identifié, la gendarmerie lance un appel à témoins Un plan Epervier a été déclenché dans tout le département mais aussi en Dordogne. © THIERRY SUIRE

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Couple abattu à Foulayronnes (47) : un suspect identifié, la gendarmerie lance un appel à témoins La gendarmerie le décrit comme un homme mesurant « 1,70 m », à la corpulence « assez forte », aux yeux « clairs », aux cheveux « gris », au « crâne dégarni » et « pouvant porter un bonnet ». © GENDARMERIE NATIONALE

La gendarmerie le décrit comme un homme mesurant « 1,70 m », à la corpulence « assez forte », aux yeux « clairs », aux cheveux « gris », au « crâne dégarni » et « pouvant porter un bonnet ».

Si une personne repère cet homme, la gendarmerie recommande de ne pas intervenir et de la contacter au 05 53 69 31 07.

La gendarmerie a lancé jeudi un appel à témoins pour retrouver un homme « susceptible d’être dangereux et armé » dans le cadre de l’enquête sur le double meurtre d’un couple tué mercredi en présence de ses enfants près d’Agen. « Dans le cadre du double homicide de Foulayronnes (47), la gendarmerie recherche: un individu susceptible d’être dangereux et armé pouvant circuler dans un véhicule utilitaire blanc immatriculé: AD – 638 – XY », écrit la gendarmerie nationale sur son compte Twitter où figure la photo du suspect. Elle le décrit comme un homme mesurant « 1,70 m », à la corpulence « assez forte », aux yeux « clairs », aux cheveux « gris », au « crâne dégarni » et « pouvant porter un bonnet ». Si une personne repère cet homme, la gendarmerie recommande de ne pas intervenir et de la contacter au 05 53 69 31 07.
L’homme soupçonné d’avoir tué un couple mercredi devant son domicile de Foulayronnes, près d’Agen (Lot-et-Garonne), serait un ex-employé en conflit avec le mari et son véhicule a été retrouvé non loin des lieux du crime mercredi en fin d’a+près-midi, a appris l’AFP de source proche de l’enquête.

Le domicile du tireur présumé a été perquisitionné mais le suspect n’avait pas été retrouvé en début de soirée, a-t-on ajouté de même source.

Selon une autre source proche de l’enquête, le suspect identifié par les gendarmes était en conflit avec le père de famille, responsable régional d’une grosse entreprise de BTP, et lui aurait dit: « de toute façon, toi, je vais te fumer « .

>>> Le fil de la journée

8 h 30 : des coups de feu

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Le drame est survenu à Foulayronnes, commune de 5100 habitants, à quelques kilomètres d’Agen.

Un couple de quadragénaires domicilié à Foulayronnes, dans l’Agenais, a été froidement abattu par arme à feu ce mercredi matin vers 8h30, devant le garage de la maison qu’il occupait, 10 allée de Fontanet.

Le couple s’apprêtait à conduire les deux enfants du foyer, âgés de 5 et 10 ans, à l’école, dans un établissement privé à Agen.

Qui sont les victimes ?
La famille, décrite comme « sans histoire », était installée dans cette commune de 5100 habitants depuis 2007.

Stéphanie Marcassa travaillerait dans un cabinet d’architectes à Agen. Son compagnon, Eric Simon, était directeur de l’agence Seg Fayat à Agen, une entreprise spécialisée dans le bâtiment.

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La maison est située dans l’allée de Fontanet. © PHOTO GOOGLE MAP Des enfants hospitalisés en « état de choc »

L’un des enfants a été témoin du drame et a alerté les secours. Il aurait décrit la présence d’un individu qui aurait ensuite pris la fuite.

Les deux enfants auraient réussi à s’enfuir, l’un dans les champs alentour et l’autre à l’intérieur de la maison où il s’est caché avant d’appeler les secours. Ils ont ensuite été transportés à l’hôpital d’Agen en « état de choc », selon des sources proches de l’enquête. Ils sont actuellement sous la protection des gendarmes.

Un individu activement recherché
Selon le témoignage d’un des enfants, le principal suspect – porteur d’une cagoule – est reparti à bord d’une voiture de couleur sombre. Il est actuellement activement recherché par les forces de gendarmerie qui ont établi un périmètre de sécurité de deux kilomètres autour de la maison.

Le plan Épervier a été déclenché dans la matinée en Lot-et-Garonne et en Dordogne. Le plan a depuis été levé du côté du Périgord. En revanche, l’épais brouillard qui enveloppe depuis quelques jours la vallée de la Garonne empêche les enquêteurs d’avoir l’appui d’un hélicoptère.

Des techniciens de l’identification criminelle sont actuellement à pied d’œuvre.

Des menaces de mort ?
La piste d’une tentative de cambriolage qui aurait mal tourné ne semble plus être la seule hypothèse étudiée en fonction des derniers éléments de l’enquête. En effet, les enquêteurs s’intéressent aussi aux menaces de mort qui auraient conduit le chef d’entreprise à déposer plainte dernièrement. Ce mercredi matin, les forces de l’ordre ont confiné les salariés de l’entreprise – particulièrement inquiets d’avoir appris les circonstances du décès de leur responsable. Des auditions ont été menées.

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Le maire de Foulayronnes, Bruno Dubos a dû répondre aux questions de nombreux journalistes. « Ils ont vraisemblablement été exécutés froidement », a-t-il notamment déclaré. © PHOTO SUIRE THIERRY

Ce qu’a dit le procureur à 16 heures
Ce mercredi après-midi, le procureur de la République Pascal Prache a organisé une conférence de presse devant de nombreux journalistes. Même s’il « pense qu’il est inopportun de communiquer davantage » quelques heures après le drame, il a néanmoins confirmé que c’est bien un enfant du couple – témoin de la scène – qui a prévenu les gendarmes ce matin peu après 8 h 30. Le procureur a également annoncé – en raison du climat actuel – que ce crime n’était pas en lien avec une « quelconque entreprise terroriste ».

Pascal Prache a, en revanche, assuré qu’aucune piste ne sera écartée durant l’enquête qui a commencé dès ce mercredi matin et qui « mobilise très fortement les forces de l’ordre ». « Aucune piste n’est privilégiée » et aucune garde à vue n’est pour l’heure en cours, a-t-il aussi affirmé.

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Pascal Prache, procureur de la République, lors de la conférence de presse de mercredi après-midi. © PHOTO SUIRE THIERRY

Sourcewww.sudouest.fr

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