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Le - Où l’on nous exhume Rémi Fraisse

Où l’on nous exhume Rémi Fraisse

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La LDH aux aguets, puisque c’est son commerce (au sens littéraire vous pensez bien!) et qu’elle se nourrit de ce genre de situations, n’aurait pour rien au monde raté le retour de commission rogatoire déposé auprès de la juge Anissa Oumohand par l’Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) et concernant la mort, le 25 Octobre 2014 à Sivens dans le Tarn, d’un jeune contestataire… voire anarchiste… voire « casseur »,  du nom de Rémi Fraisse.

Les sentinelles de l’organisation jugent, très étonnamment d’ailleurs, que le document présenté par l’IGGN révèle de nombreuses contradictions, entre son contenu et ses conclusions.

Détail :

-« Le procès-verbal indique que les gendarmes ont riposté « à des violences caractérisées, croissantes et incessantes »Pourtant, sur ce point précis, le dossier pointe des contradictions évidentes. Certains témoignages de gendarmes font bien état d’un jet de cocktail Molotov, mais le projectile aurait atterri « à une dizaine de mètres » des forces de l’ordre. »

Ils se moquent du monde, encore une fois, les droitdel’hommistes! Faut-il leur ressortir certaines vidéos où les forces de l’ordre, après avoir fait évacuer dans le calme et avec ménagement des spectateurs ou opposants normaux venus manifester paisiblement sur le site, ont été assaillis par des hordes de forcenés armés de barres de fer, rodés aux stratégies de batailles de rues transposées en milieu rural, et utilisant des cocktails Molotov avec une précision telle qu’une séquence, passée à l’époque en boucle sur différentes chaînes télévisuelles, montre l’embrasement des boucliers et des protections corporelles d’un groupe de gendarmes isolé au milieu de ces sauvages.

On rappellera aussi cette émission, de la 2 je crois (?), qui mit en évidence des recels d’armes à feu au sein de ce qui fut qualifié de ZAD (Zone à Défendre) : Joli petit monde que ces vauriens aux allures de clochards. Parlez-en aux paysans du coin !…

-On passe sur l’anecdote des jumelles infra-rouge restées au râtelier : Une grenade « offensive » (si mal nommée, car bien moins dangereuse qu’une grenade dite « défensive ») (trajectoire parabolique à l’estime, dépendante de divers facteurs, vent, etc…), une grenade ça a un prix. Je ne vois donc pas un chef de section, soucieux de sa dotation, donner l’ordre d’en lancer une, comme ça, pour rigoler, dans un champ inspecté à la jumelle comme étant désert ou déserté. Le but de ce professionnel du maintien de l’ordre, au service de l’État et des citoyens, étant au contraire, non de blesser, mais de « sonner », d’abasourdir à l’aide de ce projectile un maximum d’adversaires : ici des hors-la-loi éminemment agressifs.

Que le jeune Fraisse, semblait-il aviné, sinon drogué, et donc sans doute incapable de se délester promptement, ait reçu une de ces grenades retombée fortuitement entre son échine et son sac à dos, ce fut un regrettable hasard dont n’est absolument pas responsable le corps de gendarmerie ou de CRS en fonction.

Il n’avait de tout façon pas à se trouver au milieu de casseurs caractérisés et décidés à en découdre avec des représentants de l’Ordre qui faisaient leur métier… et qui cette nui-là auraient certainement préféré être tranquillement dans leurs quartiers ou avec leurs familles, quand la racaille subversive qui formait l’essentiel des fauteurs de troubles, et au sein desquels militaitFraisse, étaient là par goût de l’anarchie, après avoir semé le trouble, la terreur et le saccage dans les villes alentour et la région.

-Idem pour la plaisanterie du Mégaphone défectueux, dont on imagine son utilité dans un tel contexte!… face à des brigades disséminées sur un théâtre immense, déchainées et hurlantes, hystérisées par leur haine des instituions et de la société.  Le porte-voix a son utilité en ville, entre « 4 murs », pas dans ces conditions ou la dispersion des sons est immédiate et confuse.

Quant à la conclusion du « rapport » d’une « commission d’enquête citoyenne » diligentée par la LDH : « La survenance d’un drame et la mort d’un homme étaient dans la logique du dispositif mis en place », cette insinuation pourrait donner lieu à une procédure pour charge et propos diffamatoires.

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Et évidemment, la peste et le choléra n’allaient pas manquer ce raout!…

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