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Le - AULT La gendarmerie devrait fermer

AULT La gendarmerie devrait fermer

PUBLIÉ LE 27/09/2015

Courrier picard

Selon le maire, Marthe Sueur, la brigade de proximité devrait disparaître en début d’année prochaine. Des permanences sont envisagées en mairie.

 La gendarmerie d’Ault pourrait fermer définitivement ses portes au public d’ici quelques mois.

Ces derniers jours, l’annonce a fait le tour du bourg d’Ault : la gendarmerie, implantée avenue du Maréchal-Leclerc, devrait fermer définitivement ses portes d’ici quelques mois.

«  Le 14 septembre, j’ai été convoquée en sous-préfecture d’Abbeville, explique Marthe Sueur, maire. On m’a alors annoncé que la gendarmerie allait être supprimée. Je ne m’attendais pas à cette nouvelle. Aucune discussion préalable n’avait eu lieu avec les services de l’État.  » Selon l’édile, une date butoir a été fixée : le 1er janvier 2016.

L’ouverture de cette brigade de proximité au public était déjà partielle. «  Actuellement, la gendarmerie est ouverte deux demi-journées par semaine, et le samedi, poursuit Marthe Sueur. Ces horaires ne sont pas toujours effectifs, car les militaires en poste sont souvent en intervention à l’extérieur. Les habitants ont donc pris l’habitude de se rendre directement à la brigade de Friville-Escarbotin. »

« La communication n’est plus à l’ordre du jour »

Mise au pied du mur, la municipalité cherche des solutions. «  Nous sommes en train d’équiper un bureau en mairie, pour que les permanences des militaires s’y tiennent. C’est une proposition qui a été faite, comme nous étions contre une fermeture totale de la gendarmerie, dans le chef-lieu de canton  », assure-t-elle.

Un avis partagé par Marcel Le Moigne, conseiller municipal de l’opposition : «  C’est dommage de perdre un service de l’État, mais l’État cherche à faire des économies, comme toutes les communes. Mme le maire a été informée au dernier moment. C’est normal qu’elle ne soit pas d’accord. Il aurait fallu une meilleure concertation malgré les problèmes rencontrés. La communication n’est plus à l’ordre du jour avec l’État.  »

Les militaires en poste ne devraient toutefois pas quitter immédiatement les locaux de l’avenue du Maréchal-Leclerc, où ils logent également. Du moins le temps de leur réaffectation dans d’autres brigades.

A.M.

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