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Saint-Gein : un forcené meurt tué par un gendarme

Par Claire Flochel, France Bleu Gascogne Dimanche 20 septembre 2015 à 1:20

Radio France

Un homme de 35 ans est mort vendredi à Saint-Gein dans les Landes. Retranché chez lui, il a été tué par les forces de l’ordre, après avoir agressé un des militaires à coup de machette.

Une machette dans une main, un couteau dans l’autre

Un homme est mort, tué par un gendarme, vendredi aux alentours de 20H à Saint-Gein, à quelques kilomètres au sud de Villeneuve-de-Marsan. Le forcené est resté retranché chez lui toute l’après-midi. Prévenu par sa famille de sa dangerosité, une quinzaine de gendarmes du PSIG, le Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie, de Mont de Marsan et de Dax est intervenu, mettant en place un dispositif de bouclage autour de la maison.

Les militaires ont essayé de rentrer en contact avec l’homme durant plusieurs heures, jusqu’à ce que l’individu sorte armé. Là, il va sérieusement blesser un gendarme au bras avec une machette. Un coup de feu est tiré par un premier militaire, mais l’homme a continué son geste, il s’apprêtait à frapper une deuxième fois avec le couteau qu’il avait dans l’autre main, c’est à ce moment là qu’un autre gendarme a fait feu.

Capture

Les résultats de l’autopsie, ce dimanche, ont révélé que l’homme de 35 ans avait été tué d’une seule balle. Le premier tir ne l’a jamais atteint, c’est la deuxième balle qui lui a été fatal : tirée dans le bras de l’individu, elle a ensuite coupé l’aorte et pénétré dans le cœur. Les deux militaires qui ont tiré ont été placés en garde à vue pour être entendus, comme le veut la procédure, puis relâchés. L’enquête a été confiée à l’inspection générale de la gendarmerie nationale.

Fragile psychologiquement, il avait toujours refusé de se soigner

Les forces de l’ordre avaient été alertées par sa mère, vendredi en début d’après-midi. Cette habitante de Villeneuve-de-Marsan avait déjeuné avec son fils quelques heures plus tôt, à Villeneuve. Ce midi là, il n’était pas le même : au cours du repas elle avait vu son visage se transformer, puis il l’avait menacée, elle, et son frère : « Tu me prends pour un fou ! Je vais t’égorger ! » L’homme était ensuite rentré chez lui à Saint-Gein où il vivait seul dans une grande maison. Le trentenaire était connu pour sa fragilité psychologique, il avait toujours refusé de se soigner.

Chez lui, les enquêteurs ont retrouvé 400 cartouches, un fusil de chasse, ainsi que plusieurs carabines.

Sourcewww.francebleu.fr

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