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Le - Formés par les pompiers, les gendarmes du GPI ne manqueront pas d’air

Formés par les pompiers, les gendarmes du GPI ne manqueront pas d’air

  • publié le 13 septembre 2015
  • 09h15
Formés par les pompiers, les gendarmes du GPI ne manqueront pas d\'air
Les gendarmes du GPI découvrent l’utilisation des appareils respiratoires isolants, utilisés par les pompiers lors des incendies les plus complexes ou en cas de risque chimique (photo L. L-Y.).
SAINT-DENIS. C’est une première pour les gendarmes d’élite du groupe des pelotons d’intervention (GPI) de la Réunion. Dans le cadre d’un partenariat avec le SDIS, ils multiplient depuis cette année les entraînements avec les pompiers et notamment le GRIMP (groupe d’intervention en milieu périlleux).

Dernier exercice en date : la formation aux interventions nécessitant l’utilisation d’appareils respiratoires isolants (ARI). « Il s’agit d’être capable d’intervenir dans des conditions fortement dégradées comme un bâtiment en feu, en présence de gaz ou sur un site Seveso », explique le chef d’escadron Thierry L., commandant le GPI, très attaché à ce type d’exercices d’aguerrissement.

TRAVAIL INTER-SERVICES

« Il faut pouvoir se préparer au pire, avoir des entraînements très durs pour pouvoir faire face aux menaces nouvelles dans les meilleures conditions » souligne l’homme aux 22 ans de GIGN et quatre ans de forces spéciales.

Ainsi, la quarantaine de personnels composant le GPI passe actuellement entre les mains des formateurs pompiers, pour apprendre à utiliser ce matériel complexe composé de bouteilles d’air, de masques isolants et d’instruments de mesures. « On doit apprendre à se déplacer avec ce matériel de 25 kilos sur le dos, et gérer sa consommation d’air dans une situation de tension et d’effort », précise le commandant. Mercredi, dix militaires ont appris à manipuler le matériel, puis enchaîné les footings ainsi lourdement équipés, avant un exercice dans une salle enfumée. Le curseur de difficulté des entraînements sera relevé progressivement au fil des semaines : intervention dans une pièce gazée, en nocturne ou dans un établissement carcéral.

« C’est très intéressant pour nous aussi car nous pouvons être amenés à travailler ensemble, et c’est bon de connaître leurs modes de fonctionnement », apprécie l’adjudant-chef José Hoarau, formateur du Groupement territorial Sud du SDIS 974. Une notion d’inter-services à laquelle souscrit également le commandant L. « Le jour J, il vaut mieux savoir comment travaillent les autres équipes qui peuvent être mobilisées. Notre action n’en sera que plus efficace. »

S. G.

Sourcewww.clicanoo.re

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