En Savoie, les gendarmes du PGHM de Modane veillent sur les amateurs de montagne
Sur la base de Modane en Savoie, le répit ne dure jamais très longtemps pour les hommes du PGHM (peloton de gendarmerie de haute montagne).Ce jour-là, la vallée était calme et baignée de soleil. Mais tout va très vite s’accélérer. Le premier appel arrive à 13h. Avec lui, le premier décollage. Sur les hauteurs de Tignes, un randonneur belge a fait un malaise cardiaque. Mais finalement, plus de peur que de mal. Il sera évacué par prudence vers l’hôpital de Bourg-Saint-Maurice. Mais les gendarmes n’ont pas le temps de rejoindre leur base. Il faut déjà opérer un nouveau secours. Un VTTiste, assez sérieusement blessé au visage et qui souffre d’un traumatisme au genou. «C’est souvent des accidents avec des chocs importants et à grande vitesse. Les dégâts peuvent parfois être assez impressionnants.»
Plus de 350 secours par an
Des secours comme celui-ci, il peut y en avoir jusqu’à 9 par jour. «On a une vallée assez étendue. Un secours prend au minimum 30 minutes. Ça nous impose un enchaînement assez important», souligne Cédric Bonnefoi, pilote d’hélicoptère. «Mais chacun connaît son boulot et on se connaît très bien. Ça fluidifie les choses», estime David Houyoux, mécanicien de bord.
Chaque année, ce sont plus de 350 secours qui sont réalisés par les hommes du PGHM de Modane.