Deux gendarmes blessés en intervention sur l’A 10
Un automobiliste a percuté leur véhicule de patrouille, mercredi soir, près de Mer, alors qu’ils sécurisaient une intervention des pompiers sur un feu.
L’autoroute est un milieu hostile où la moindre inattention peut être fatale. Deux gendarmes du peloton motorisé de La Chaussée-Saint-Victor ont eu beaucoup de chance mercredi soir sur l’autoroute A 10. Il était environ 19 h 45, un feu de broussailles qui s’était propagé le long de la bande d’arrêt d’urgence dans le sens Paris-province à hauteur de Mer venait quasiment d’être maîtrisé par les pompiers. Le sinistre s’est déclaré suite au passage d’un camion dont un pneu a éclaté, ce qui a provoqué une gerbe d’étincelles. « Le feu s’était répandu sur une longueur de 400 m, raconte un gendarme présent sur les lieux, il y avait sur place plusieurs véhicules des sapeurs-pompiers, de Cofiroute et de la gendarmerie parfaitement visibles. Soudain, on a aperçu une voiture qui roulait sur la voie centrale dévier de sa trajectoire vers la droite et foncer droit sur le véhicule de patrouille stationné sur la bande d’arrêt d’urgence. »
Le gendarme a juste eu le temps de crier pour…Lire l’Article…
Gendarmes blessés sur l’A 10 : l’automobiliste placé en détention
Nous relations hier la collision survenue mercredi sur l’A 10, près de Mer, au cours de laquelle deux gendarmes ont été blessés en intervention. L’instruction de cette affaire est menée par le juge Denis Dabansens. Le conducteur qui a percuté leur voiture de patrouille a été présenté, hier matin, au parquet de Blois qui compte tenu des circonstances a décidé d’ouvrir une information judiciaire pour tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l’autorité publique.
Le jeune homme, qui …Lire l’Article…
Source : www.lanouvellerepublique.fr
Pour le vice-procureur de Blois, la collision entre la voiture d’un jeune homme de 30 ans et un véhicule de gendarmerie n’était pas accidentelle.
Crédit : RICHARD BOUHET / AFP Le couloir d’une prison (illustration)
Devant le juge d’instruction, le conducteur a évoqué un malaise dû à un coup de fatigue. Les dépistages n’ont pas révélé de consommation d’alcool ni de stupéfiants. Mais pour le vice-procureur Jean Demattéis qui a requis son placement en détention provisoire, il s’agit d’un acte volontaire, l’automobiliste ayant voulu foncer sur les gendarmes.
Un casier judiciaire chargé
La pré-expertise, réalisée jeudi, montre selon le magistrat qu’il n’y a pas eu de traces de freinage et que la Twingo conduite par le jeune homme ne montre pas de signe de défaillance. Le conducteur sortait de prison et a un casier judiciaire chargé de 12 mentions, dont des faits de rébellion et de refus d’obtempérer, a souligné le procureur. Le conducteur a été présenté, vendredi matin au parquet de Blois qui a décidé d’ouvrir une information judiciaire pour « tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l’autorité publique ».
L’avocate de la défense, Me Eléonore Terrien-Freneau, a rejeté la thèse de la collision volontaire et penche pour une explication accidentelle. Elle a demandé au juge des libertés et de la détention (JLD) de placer son client sous contrôle judiciaire. « Il aurait pu se tuer lui-même dans le choc, il n’a aucun mobile pour s’en prendre à des gendarmes. Il faut raison garder, il reste des points à éclaircir », a fait valoir l’avocate. La JLD a décidé de suivre les réquisitions du parquet, notamment en raison du caractère flou des explications du mis en cause et de ses antécédents judiciaires.