JUSTICE
Le conducteur a été condamné à huit mois de prison dont cinq avec sursis…
Brest:
Ivre et sans permis, il fuit la gendarmerie et roule à contresens
Illustration d’un contrôle routier de gendarmerie en Bretagne. – C. Allain / APEI / 20 Minutes
Un jeune homme tout juste âgé de 18 ans a été condamné à huit mois de prison dont cinq avec sursis par le tribunal de Brest lundi, rapporte Ouest-France. Alors qu’il n’est pas titulaire du permis de conduire, le jeune homme venait d’acheter une voiture qu’il a jugé bon de conduire vers 4h du matin dans la nuit de samedi à dimanche alors qu’il était en état d’ivresse.
Dans les rues de Guipavas, le jeune conducteur a refusé de s’arrêter au contrôle de gendarmerie, avant de griller plusieurs feux, de manquer de renverser un policier puis de s’engager à contresens sur la voie rapide. Un taxi arrivant en face aura tout juste le temps d’éviter le chauffard.
Brest. Ivre, sans permis, à contresens sur la voie express
Ce jeune majeur a aussi forcé un barrage de police. Le tribunal le condamne à trois mois et demi de prison ferme.
C’est penaud que le prévenu de 18 ans se présente, sous escorte policière, devant le tribunal correctionnel. Incarcéré, il explique avoir mal dormi. Une nouvelle nuit agitée, donc, après celle de samedi à dimanche.
Il est un peu moins de 4 h du matin quand démarre son rodéo dans les rues de Guipavas. N’étant pas titulaire du permis de conduire, il refuse de s’arrêter à un contrôle de gendarmerie. Il roule à une vitesse jugée excessive et grille plusieurs feux rouges. Il emboutit aussi rail de sécurité sur un rond-point. Cela n’arrête pas sa voiture, achetée 1 600 € la semaine précédente à un particulier.
« Je ne suis plus du tout la même personne quand je bois »
Un barrage de police l’attend à l’entrée de Brest, au rond-point de Penn Ar Ch’leuz. Peu lui importe, il continue sa route, forçant un policier à se jeter dans un talus. Il reprend ensuite la voie express… À contresens. Il croise un taxi, qui parvient à l’éviter de justesse. Les forces de l’ordre parviennent à mettre fin à sa course folle lorsqu’il revient sur Guipavas.
Au tribunal, il met en cause l’alcool. « Je ne suis plus du tout la même personne quand je bois ». Le président André, lui, insisite sur le danger qu’il a fait courir aux policiers. De son côté, Me Plantec, son avocate, met en avant ses perspectives professionnelles. Le prévenu doit passer son CAP d’ici une quinzaine de jours et aurait de bonnes choses de l’obtenir.
Le tribunal le condamne finalement à huit mois de prison, dont cinq avec sursis. Un sursis d’une quinzaine de jours est également révoqué. Laissé en liberté, il est convoqué devant le juge d’application des peines à une date ultérieure. Son véhicule est confisqué et il devra verser 800 € de dommages et intérêts à un policier.