Deux gendarmes de la compagnie de Pointe-à-Pitre ont été blessés par balles à Baie-Mahault, dans la nuit de mardi à mercredi. Les faits se sont produits dans une impasse, peu après minuit. Une patrouille de trois gendarmes intervient dans le quartier sensible de Fond Richer, à Baie Mahault, et contrôle un véhicule signalé volé.

Ils remarquent un cabri à l’intérieur du véhicule.

Bloqué par le véhicule des gendarmes, le conducteur contrôlé le percute «violemment et à deux reprises», indique un communiqué diffusé sur la page Facebook de la gendarmerie de Guadeloupe. Il est rapidement maîtrisé. Un autre homme sort alors de l’ombre, vraisemblablement blessé, selon une autre source proche du dossier, et n’oppose aucune résistance. Il s’agirait d’un complice de l’automobiliste. C’est alors qu’une «tierce personne», ouvre le feu sur le groupe, blessant deux gendarmes, tous deux âgés de 25 ans, précise le communiqué.

L’un des militaires a été atteint à la mâchoire et au bras, l’autre à la  main et au bras. Ils ont été dirigés vers le CHU de Pointe-à-Pitre, mais leurs jours ne sont pas en danger.

D’importants moyens ont été déployés pour retrouver l’auteur des coups de feu. A 6 heures, le groupe des pelotons d’intervention a interpellé à son domicile un habitant du quartier, âgé d’une soixantaine d’années. Il aurait été victime à plusieurs reprises de vols de cabris de la part des individus interpellés à bord du véhicule volé, et se serait armé pour se défendre. Le suspect a été placé en garde à vue pour «tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique». Les trois jeunes hommes suspectés de vol de cabris ont eux aussi été placés en garde à vue,  indique le site domactu.com.

Etienne Thieffry, procureur adjoint au parquet de Pointe-à-Pitre, qualifie ces faits d’ «extrêmement graves», précisant qu’ils demeurent rares dans l’archipel : les derniers tirs ayant atteint des forces de l’ordre en Guadeloupe remontent à octobre 2013, dans la commune de Sainte-Rose, «dans un contexte très différent» puisqu’il s’agissait alors, rappelle-t-il, d’un «guet-apens» contre les gendarmes.

Source : www.leparisien.fr

Deux gendarmes blessés par balles lors d’une intervention

le 19/03/2015 à 07:17 | AFP

Deux gendarmes de la compagnie de Pointe-à-Pitre ont été blessés par des tirs de «fusil de chasse», à Baie-Mahault, dans la nuit de mardi à mercredi.

Un vol de cabris par deux individus serait à l’origine de ce fait divers selon une source proche de l’enquête qui a mené à l’interpellation d’un sexagénaire au petit matin. Etienne Thieffry, procureur adjoint au parquet de Pointe-à-Pitre, évoque des «faits extrêmement graves».

Les faits se sont produits dans une impasse, peu après minuit, alors qu’une patrouille de trois gendarmes intervenait dans le quartier sensible de Fond Richer, à Baie Mahault. Un homme se trouvait au volant d’un véhicule signalé volé. Bloqué par le véhicule des gendarmes, il l’a percuté «violemment et à deux reprises», indique le communiqué, diffusé sur la page Facebook de la gendarmerie de Guadeloupe.

Un autre homme serait alors sorti de l’ombre, vraisemblablement blessé, selon une autre source proche du dossier. Il s’agirait d’un complice de l’automobiliste. Puis une «tierce personne», a ouvert le feu sur le groupe, blessant deux gendarmes, tous deux âgés de 25 ans, précise le communiqué. L’un d’eux a notamment été atteint à la mâchoire, mais leurs jours ne sont pas en danger.

D’importants moyens ont été déployés pour retrouver l’auteur des coups de feu. Le groupe des pelotons d’intervention, a interpellé un habitant du quartier, âgé d’une soixantaine d’années, à 6 heures à son domicile. Il serait, selon une source proche de l’enquête, propriétaire de cabris que les automobilistes à bord du véhicule volé, auraient tenté de dérober. Le suspect a été placé en garde à vue dans le cadre d’une infraction qualifiée pour l’heure de «tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique».

M. Thieffry qualifie ces faits d’ «extrêmement graves», précisant qu’ils demeurent rares dans l’archipel : les derniers tirs ayant atteint des forces de l’ordre en Guadeloupe remontent à octobre 2013, dans la commune de Sainte-Rose, «dans un contexte très différent» puisqu’il s’agissait alors, rappelle-t-il, d’un «guet-apens» contre les gendarmes.