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Le - La gendarmerie de Perpignan au top de l’identification criminelle

La gendarmerie de Perpignan au top de l’identification criminelle

Mardi 17 février 2015 à 10h04

La cellule d’identification criminelle de la gendarmerie des Pyrénées-Orientales vient d’être inaugurée dans la caserne du Clos Banet à Perpignan. Avec toutes les technologies, les gendarmes en blouse blanche font parler les empreintes digitales.

Un technicien d’identification criminelle à la gendarmerie de Perpignan  © Mathieu Ferri / Radio France

Au coeur de la Cellule d’Identification Criminelle de Perpignan  
Le reportage de Mathieu Ferri

Ce n’est pas encore « Les experts à Miami » mais ça y ressemble de plus en plus. A Perpignan, la gendarmerie vient d’inaugurer les nouveaux locaux de sa Cellule d’Identification Criminelle. Les techniciens sont désormais installés à la gendarmerie mobile, au Clos Banet. Avant, ils oeuvraient dans une toute petite pièce de la caserne principale, avenue Guynemer. Trop petit, trop vétuste, et surtout pas aux normes.

A l’intérieur de cette nouvelle cellule, il y a toutes sortes de labos pour faire parler la vérité. Après les prélèvements sur les lieux du meurtre ou du cambriolage, tout commence sur la table lumineuse. Les techniciens auscultent les pièces, avec plusieurs méthodes. La plus connue est celle du pinceau, avec la poudre, pour réveler une trace de doigt par exemple. On peut aussi faire tremper les indices dans des liquides, ou les placer sous des lumières spéciales.

Les gendarmes en blouse blanche peuvent travailler sur n’importe quel support. Un vêtement, une bouteille, ou même un simple bout de papier que le malfaiteur aurait pris dans sa main.

La cellule d’identification criminelle de la gendarmerie des Pyrénées-Orientales  © Mathieu Ferri / Radio France

Ce travail de fourmi, les cinq techniciens de Perpignan le faisaient déjà avant, mais aujourd’hui ils le font bien mieux, avec des labos aux dernières normes. Les empreintes découvertes sur les pièces peuvent très rapidement être comparées aux fichiers nationaux. D’ailleurs, chaque mois, pas moins de 350 empreintes sont récoltées par les gendarmes dans les Pyrénées-Orientales. C’est un des plus gros fichiers de France, avec celui de l’Hérault.

Les empreintes digitales sont étudiées par ordinateur  © Mathieu Ferri / Radio France

Avec cette cellule d’identification, le département est en pointe. Il n’existe qu’une grosse dizaine de sites de ce type dans le reste de la France. Petit bémol cependant : la cellule de Perpignan peut extraire les empreintes, mais ne peut pas analyser l’ADN. Pour celà il faut continuer à envoyer les échantillons au laboratoire de la police scientifique à Toulouse.

Source : www.francebleu.fr

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