Métropole lilloise :
Gendarmes et agriculteurs unis pour lutter contre la délinquance (INFOGRAPHIE)
PUBLIÉ LE 14/02/2015
Les agriculteurs de la FDSEA des cantons d’Armentières, Quesnoy-sur-Deûle et Tourcoing se sont réunis en assemblée générale à Frelinghien. L’occasion pour eux d’en savoir plus sur le nouveau dispositif Vigi Agri, déployé depuis l’an dernier par la gendarmerie dans la métropole lilloise.
Dans le Nord, un peu plus de 360 agriculteurs membres de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) ont adhéré à Vigi Agri, un dispositif mis en place pour lutter contre la délinquance rurale. Celle-ci augmente : alors que l’on a recensé soixante-huit vols dans les fermes du département en 2013, ils ont été 107 l’an dernier. Et 62 % des faits ont été relevés dans des locaux non verrouillés. Raison de plus pour réagir, dans une démarche commune de prévention et de protection des exploitants. C’est pour cela qu’un protocole a été signé au niveau national entre la FNSEA et la direction de la gendarmerie, et le dispositif se développe maintenant dans l’arrondissement de Lille.
D’un côté, la gendarmerie attend des agriculteurs qu’ils remontent des informations sur tout fait suspect et, bien sûr, alertent les militaires dès qu’un méfait est commis. De l’autre, la gendarmerie s’engage à communiquer par mail et/ou SMS avec les agriculteurs pour les alerter sur des vols ou des personnes suspectes, en adressant également des messages de prévention.
Échange d’informations
« Avec celui de Dunkerque, le réseau de l’arrondissement de Lille est celui qui fonctionne le mieux », souligne le commandant Caroline Auzeville, à la tête des gendarmes de la métropole, en rappelant à chacun que « la sécurité est un enjeu majeur qui concerne tout le monde. Et la gendarmerie a besoin de relais ».
Ici, la brigade de gendarmerie référente est celle de Quesnoy-sur-Deûle, mais des agriculteurs ont fait remarquer qu’ils résident dans une zone de compétence police. Quid de Vigi Agri pour eux ? « Tout le monde peut adhérer, la gendarmerie pourra leur communiquer des informations et alertes, mais ne pourra pas intervenir chez eux », précise le capitaine Arck. Non sans rappeler, avec le capitaine Carlier, des mesures de prévention simples comme éviter de laisser les clés sur les véhicules ou s’assurer que les hangars et maisons sont fermés.
Renseignements au 03 20 78 90 44.