Le PSIG, c’est quoi ? Derrière cet acronyme, il faut comprendre : peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie. Il est composé de 13 hommes, sept sous-officiers et six gendarmes adjoints. L’adjudant-chef Frédéric Marciniak commande cette unité.

Quelle est le secteur d’intervention du PSIG ? Il vient en renfort de la centaine de gendarmes répartie dans les trois communautés de brigade (Hersin-Coupigny – Houdain / Isbergues – Norrent-Fontes – Lillers/ Laventie – La Couture).

Quel type d’intervention ? Le commandant Muriel Soria à la tête de la compagnie de Béthune a relevé jeudi, lors de l’inspection du PSIG, que l’activité était en hausse, avec «180 interventions qui ont surtout lieu entre 22 h et 4 h du matin pour tout ce qui est tapage nocturne, différends familiaux ou surveillances de personnes suspectes tard dans la nuit. » Le PSIG est aussi là au petit matin, pour les « interpellations dites sensibles. Les moniteurs d’intervention professionnels effectuent le travail de préparation et proposent leur conseil. »

Durant la journée, le PSIG est aussi amené à assurer des patrouilles. Le tout toujours en étroite collaboration avec les communautés de brigade qu’il vient renforcer.

Quels sont les objectifs de 2015 ? Le commandant Muriel Soria les a rappelé. « Toujours la surveillance et l’intervention. Mais aussi la lutte contre les cambriolages, la lutte contre les produits stupéfiants. Et même si ce n’est pas la mission principale du PSIG, la lutte contre l’insécurité routière en hausse d’après les derniers chiffres. »

Un déménagement à l’horizon 2016… Des années qu’il est annoncé, il devrait se concrétiser en 2016 puisque des travaux ont commencé à Saint-Venant pour accueillir le PSIG et la caserne qui va avec. Quinze mois de travaux sont annoncés. Quant aux locaux de la caserne situés à Bruay, ils retourneront dans le giron de la municipalité.

Source : www.lavoixdunord.fr