Une sous-officière exerçant au fort de Rosny-sous-bois a été suspendue de ses fonctions. L’histoire avait éclaté la semaine dernière, où l’on apprenait que cette dernière était la compagne d’un proche d’Amédy Coulibaly, qui a été écroué depuis la fin janvier pour des affaires de trafics d’armes et stupéfiants.

Alors qu’il était indiqué au préalable que la gendarme n’avait commis aucune faute, il apparait aujourd’hui qu’elle a été soupçonnée d’avoir porté assistance à son compagnon en acheminant du courrier à son compagnon qui était déjà écroué.

La sous-officière présumée innocente

Selon les premiers éléments de la gendarmerie de Rosny-Sous-Bois, la gendarme est toujours en l’état présumée innocente. Des investigations sont toujours en cours dans cette affaire. Rien n’indique qu’elle ait pu être complice dans les affaires dont son compagnon est impliqué.

La semaine dernière, Denis Favier directeur général de la gendarmerie nationale indiquait pourtant qu’il n’y avait pas de faute professionnelle : « Certes, il y a bien eu un contact entre les deux personnes, mais à ce stade de l’enquête, confiée à la police judiciaire de la préfecture de police, il n’y a rien à reprocher à la sous-officier de la gendarmerie. Nous n’avons pas constaté de faute professionnelle. Il existe une stricte séparation entre enquête de police et de gendarmerie. Nous ne pourrons tirer des conclusions qu’à la fin de l’enquête de la PJ. »

Il entrait tranquillement dans la caserne de Rosny

Écroué depuis la fin janvier, Amar R. ce proche d’Amedy Coulibaly a été interpellé après que son téléphone ait été reconnu dans la liste des appels du preneur d’otage de l’Hyper Cacher. Auparavant, il apparait que cet homme entrait et sortait librement de la caserne de Rosny-Sous-Bois, pourtant réputée comme une forteresse.

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