Cette année, la gendarmerie a été très sollicitée
Le recours à l’hélicoptère est le plus fréquent. – Agence LE PUY EN VELAY
Les disparitions défrayent la chronique. D’autres ne durant que quelques heures ne donneront même pas lieu à appel à témoin.
« C’est très subjectif »
Le lieutenant-colonel Jérôme Patoux, commandant le groupement de gendarmerie de Haute-Loire, précise le déclenchement des recherches : « Dès l’alerte donnée, c’est à nous de déterminer si la disparition est inquiétante. Si ce n’est pas le cas, on peut rechercher dans le cadre du service normal et inscrire la personne au fichier des personnes recherchées. Quand on parle de disparition inquiétante, c’est bien sûr très subjectif. Les critères varient selon l’âge, l’état de santé de la personne, le contexte familial, la météo, le lieu de la disparition, si la personne a laissé un écrit indiquant son intention d’intenter à ses jours… Pour un mineur, l’alerte est prise immédiatement très au sérieux, on engage tout de suite un maximum de moyens. C’est la même chose pour une personne âgée rencontrant des problèmes de santé ».
La gendarmerie ne tient pas de statistiques permettant de savoir quels sont les types de disparitions le plus couramment rencontrées en Haute-Loire. Par expérience, les militaires estiment que les personnes égarées en forêt à la cueillette de champignons sont sans doute les plus nombreuses, devant les personnes âgées, désorientées ou non, ne parvenant pas à regagner leur domicile. Viennent ensuite les fugues de jeunes.