Le chien, une pièce maîtresse du dispositif
À 9 ans, Bambou, la chienne malinoise de recherche de personnes disparues (et de défense) du PSIG (peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie) du Puy goûte depuis quelques semaines à une retraite bien méritée. Elle avait atteint la limite d’âge.
Son maître, le gendarme Stéphane Rongere, l’a recueillie sous son propre toit. Depuis sept ans qu’ils travaillaient ensemble, ces deux-là étaient devenus inséparables. Les qualités de Bambou lui avaient valu une reconnaissance, un diplôme de félicitations du colonel Mabrier, ancien commandant du groupement pour une recherche réussie aux Estables en 2013.
« À Gramat, la formation commence par des tests physiques, un examen psychologique. En fonction, on nous attribue un chien et, pendant trois mois, on travaille avec lui, sous la direction d’un dresseur-instructeur » commente le gendarme Stéphane Rongere, qui a déjà derrière lui une longue expérience de maître-chien en gendarmerie : Itan est son troisième.
Le maître et l’animal doivent être complémentaires ou, si l’on préfère, former un binôme de travail le plus harmonieux possible. Le maître et le chien sont en permanence ensemble en patrouille. Et les unités doivent pouvoir faire appel à eux très rapidement…