Les gendarmes démantèlent un trafic de cannabis et d’héroïne
PUBLIÉ LE 10/10/2014 – MIS À JOUR LE 10/10/2014 À 20:17
Par Franck BRENNER
Comme souvent, l’opération s’est déroulée à l’heure du laitier. Il était 6 heures, mardi, quand une cinquantaine de gendarmes de la compagnie de Châlons-en-Champagne ont été mobilisés pour procéder à l’interpellation de huit suspects, dont un mineur, dans le cadre d’une enquête portant sur un trafic de cannabis et d’héroïne qui sévissait, depuis au moins un an, sur le secteur de Mourmelon-le-Grand. Sept d’entre eux ont, en l’occurrence, été sortis du lit à leur domicile mourmelonnais ; le huitième à Châlons.
Lors des perquisitions, menées avec le renfort de deux équipes cynophiles, ont été saisies de petites quantités de stupéfiants ainsi que de l’argent.
C’est en octobre 2013 que les gendarmes avaient pris connaissance de ce trafic. Il a fallu un an d’enquête avant que l’opération, placée sous la direction du commandant Braconnier – à la tête de la compagnie –, n’aboutisse à ce joli coup de filet. Une année pendant laquelle les limiers de la brigade de recherches de Châlons, avec le soutien de la communauté de brigades de Mourmelon, ont multiplié les surveillances et les écoutes téléphoniques. Un travail de longue haleine qui a permis d’auditionner de nombreux consommateurs (17 ont fait l’objet d’une réponse pénale) et de cibler les suspects interpellés mardi. La plupart, déjà connu des services de gendarmerie.
Âgés de 30 à 32 ans, trois d’entre eux, dont les parents du mineur, ont été déférés, ce vendredi, devant le tribunal correctionnel. Ils devaient être jugés dans le cadre d’une comparution immédiate, mais l’un d’eux ayant sollicité un délai pour préparer sa défense, l’audience a été renvoyée au 20 novembre. En attendant, deux ont été placés en détention provisoire. La mère de famille a, quant à elle, été placée sous contrôle judiciaire.