«Quand on parle des gendarmes, on pense souvent répression et contrôles. Pourtant, la gendarmerie ne se réduit pas à ça», commence le chef Laperne de l’escadron de la gendarmerie mobile de Haute-Garonne (EGM 31). A l’occasion du cinquantième anniversaire de la caserne Courrège, célébré hier à Toulouse, le grand public a pu découvrir la diversité des métiers de la sécurité intérieure. Pour cette journée de portes ouvertes, la cour de la caserne avait pris des allures de fête. L’après-midi a été ponctué de démonstrations d’interpellation, de recherche de stupéfiants avec un chien et de descente en rappel par l’escadron de Saint-Gaudens spécialisé dans les interventions en montagne.

Des stands avaient été installés pour permettre aux visiteurs de comprendre les différentes missions qu’accomplit chaque section, de manière ludique. «Attends maman, on résout une enquête là !», s’exclament en chœur Yannis et Yamine. Les jumeaux de 8 ans, l’air sérieux, sont fascinés par l’adjoint chef Zuppel qui travaille à la cellule de l’identification criminelle. Après leur avoir montré une scène de crime reconstituée, les deux enfants se sont amusés à prendre leurs empreintes et à les comparer avec d’autres «pour retrouver le criminel». Sa mère explique : «Ils veulent faire ça plus tard, c’est pour ça que je les ai emmenés ici. Et puis, c’est important de leur inculquer le respect des forces de l’ordre. Cette manifestation festive offre un regard différent sur la gendarmerie». D’autres, comme Michel, 23 ans sont venus prendre des renseignements sur la formation. Son rêve ? Intégrer le PSIG (Peloton d’intervention et de surveillance de la gendarmerie).