Prison avec mandat de dépôt pour l’agression de gendarmes
Ce samedi 27 octobre 2012, c’est jour de fête dans le voisinage du domicile de François T., où auront lieu les débordements dans la soirée. La bière coule à flot et la musique est forte. La brigade de Faa’a doit intervenir une première fois en début de soirée, à la suite du signalement d’un riverain gêné par le bruit. Elle trouve un groupe calme et prêt à collaborer ; mais déjà fortement alcoolisé.
Et c’est quelques heures plus tard ce même soir, suite à un deuxième signalement pour bagarre, que les choses dégénèrent. En tentant de mettre de l’ordre dans cette fête de quartier, le gendarme Pascal B. reçoit un violent coup de poing sur l’arrière droit du crâne, frappé par William F. Il se retourne en brandissant sa matraque et c’est le trou noir : Marcellino T. vient de l’assommer d’un coup avec une pierre porté à la tempe. Il devra être hospitalisé deux jours victime d’un traumatisme crânien et sera reconnu en incapacité totale de travail pendant 8 jours.
Le deuxième gendarme en intervention sur les lieux assiste à la scène, panique et asperge l’attroupement d’une dizaine de personnes qui se presse maintenant, au moyen de sa bombe lacrymogène. La même pierre qui vient de frapper son collègue lui est jetée et le blesse au bras. Pendant ce temps-là, François T. qui se bagarrait avec son beau-frère crie des « titoi » et des « eure » aux gendarmes alors que Sylvain A. s’en prend au véhicule des forces de l’ordre.
Le débordement sera maîtrisé à l’arrivée de renforts de gendarmerie et de police municipale. L’auteur du premier coup de poing, William F. a été contrôlé avec 3,12 gr d’alcool dans le sang, ce soir-là.