EN IMAGES. Avec les gendarmes secouristes des cimes
Sauveteurs. Ils vouent leur quotidien au secours des montagnards en perdition. Reportage avec les gendarmes de haute montagne de Briançon.
Publié le 24.08.2014, 10h46
La montagne en été n’est pas sans danger. La mort de six alpinistes à Chamonix le 12 août dernier a sonné comme un triste rappel. Sur les sommets, ce sont les militaires des 15 pelotons de gendarmerie de haute-montagne, les PGHM, qui viennent secourir les personnes en difficulté. Dans les Alpes, les Pyrénées, en Corse et à la Réunion, ces secouristes chevronnés interviennent en hélicoptère à toute heure et par tout temps, mettant leur vie en danger pour sauver celle des autres. Nous avons suivi pendant 48 heures les 24 gendarmes du PGHM de Briançon (Hautes-Alpes), plus haute ville de France perchée à 1300 mètres d’altitude, au plus fort de leur activité annuelle
Si l’été rend les sommets plus attractifs, il n’enl ève rien à leurs dangers. En altitude plus qu’ailleurs, le pire n’est jamais loin. La mort de six alpinistes, dont un guide chevronné, le 12 août dernier sur les hauteurs de Chamonix a sonné comme un douloureux rappel. De fait, c’est bien l’été que les 20 pelotons de gendarmerie de haute montagne (PGHM) et leurs hélicoptères bleus connaissent la plus forte activité.
A toute heure du jour et de la nuit, ils répondent aux appels de détresse des montagnards imprudents ou malchanceux, pour une cheville foulée comme pour un dévissage de cordée. Quelques minutes suffisent aux machines et aux militaires secouristes à bord pour s’élancer et porter assistance, quel que soit le relief ou la météo. Pour la victime, l’intervention ne coûte rien. Si ce n’est parfois la vie des sauveteurs. En 1998, deux membres du PGHM de Tarbes sont morts après avoir heurté un câble électrique en vol. Nous avons passé quarante-huit heures avec les gendarmes du PGHM de Briançon, plus haute ville de France, pendant le pic annuel des interventions. Une plongée au plus près du quotidien de ces hommes de loi qui, au maintien de l’ordre, ont préféré la sauvegarde des vies.
Le Parisien