Comme il n’y a plus de place à Saint-Joseph, Johan P. est finalement transporté en garde à vue à Petite-île. Dans le fourgon, il parvient à mordre un gendarme et une fois sur place, il se débat comme un fou contre les trois hommes qui tentent de l’immobiliser. Il tombe à terre, mais continue à balancer ses jambes dans tous les sens. Une fois poussé dans une cellule, il parvient à en ouvrir la porte d’un coup de pied. Les gendarmes tentent à nouveau de l’immobiliser à l’aide du Tazer, mais le coup part en direction de l’un d’eux, qui est blessé.
En comparution immédiate hier, au tribunal de Saint-Pierre, Johan P. semble navré. Il dit ne se souvenir de rien, à cause de l’alcool, mais il dit regretter « franchement, sincèrement », il se confond en excuses. L’homme a l’air calme et contrit, reconnaît le procureur Chloé Tanguy, mais il a quand même proféré des coups et des menaces de mort envers les forces de l’ordre.
Aussi, il y a déjà une dizaine de mentions à son casier, quasiment que des violences aggravées et des menaces de mort. Le prévenu écopera finalement de 10 mois de prison dont cinq de sursis avec mise à l’épreuve et obligation de se soigner. Il est aussi condamné à verser 500 euros à chacun des deux gendarmes blessés.
